Après quoi ? Après tout.
Il coure. Après les filles sans pouvoir les rattraper. Il n’a pas encore compris qu’il valait mieux les laisser venir. Il coure après les honneurs mais le très honoré Monsieur, ravi de faire votre connaissance, n’est plus de saison. Il coure après l’argent qui file entre les doigts, sans espoir billets volent légers, légers. Il coure après le temps qui coure encore plus vite que lui, la raison pour laquelle il en a après lui. Et lorsqu’il ne coure plus que fait-il ? Il apprécie le calme après la tempête en philosophant sans appréhension. D’après lui, demain sera un autre jour. Pas vrai ?